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Mal aimé
Apollinaire, La Chanson du Mal-Aimé
genre : poésie
Pb : En quoi les 5 dernières strophes sont-elles emblématiques d'un lyrisme nouveau ?
I/ Un sujet Lyrique
Lex. feu
Ardente, brûle, juin, soleil..
Réf. au mythe d'Orphée (Dieu du Soleil)
Connotat°
Lyre
Délire
Réf. à Apollon : rayons solaires = cordes
fureur poétique, paroles prophétiques
Diérèse
mélodieux
Assonance, musicalité →chant→ poésie
Rimes
Lyre/délire/mourir
Chanson de l'amour malheureux
connotat°
Mélodieux, sanglote, porté, musiquent
Références au chant lyrique
Lex. amour
Amour = malheur
structure
1° strophe
2° strophe
3° strophe
4° strophe
5° strophe
Souffrance, nostalgie
complainte
vie trépidante
amours chanté par les violons tziganes
complainte (+ Lex. musical)
épigraphe
Évocat° de la musique, gloire poétique
énonciation
Je
Autobiographique
Phénix
Dimension mythique, immortalité poétique
Lais
Hymne
Romance
Moyen-âge
Antiquité
Populaire, registre Elégiaque
Descente en Enfer
Parcours initiatique, quête poétique
II/ Lyrisme de l'urbanisation
Passé : Rouge, Enfer de Londres
Présent : Modernité
Voyage dans l'espace tps
métaphores
L'échine
Tramways = porté de musique
Paris est animalisé
Paris auditif, sonore
Pers.
Café...crient / Siphons enrhumés
Paris sonore
métaphore
Garçons...pagne
Afrique ≠ modernité surprise
ironie
Crient tout l'amour
Chants délégués aux cafés
Ref.
Orgue de Barbarie
Electricité
gin, cafés
Mon beau Paris
Paris populaire
Paris nocturne
Paris des années folles
Paris des arts
Lex. Pays
Tour de Pise→
Gin→ Angleterre
Tzigannes→Europe centrale
Pagne→ Afrique
Paris carrefour des civilisations : syncrétisme
Poésie sujet unificateur
CCL : Un poème traditionnel et moderne (Lyrisme et Paris)
La Chanson du Mal-aimé
à Paul Léautaud.
Et je chantais cette romance
En 1903 sans savoir
Que mon amour à la semblance
Du beau Phénix s'il meurt un soir
Le matin voit sa renaissance.
Un soir de demi-brume à Londres
Un voyou qui ressemblait à
Mon amour vint à ma rencontre
Et le regard qu'il me jeta
Me fit baisser les yeux de honte
Je suivis ce mauvais garçon
Qui sifflotait mains dans les poches
Nous semblions entre les maisons
Onde ouverte de la Mer Rouge
Lui les Hébreux moi Pharaon
Oue tombent ces vagues de briques
Si tu ne fus pas bien aimée
Je suis le souverain d'Égypte
Sa soeur-épouse son armée
Si tu n'es pas l'amour unique
Au tournant d'une rue brûlant
De tous les feux de ses façades
Plaies du brouillard sanguinolent
Où se lamentaient les façades
Une femme lui ressemblant[...]
Juin ton soleil ardente lyre
Brûle mes doigts endoloris
Triste et mélodieux délire
J'erre à travers mon beau Paris
Sans avoir le coeur d'y mourir
Les dimanches s'y éternisent
Et les orgues de Barbarie
Y sanglotent dans les cours grises
Les fleurs aux balcons de Paris
Penchent comme la tour de Pise
Soirs de Paris ivres du gin
Flambant de l'électricité
Les tramways feux verts sur l'échine
Musiquent au long des portées
De rails leur folie de machines
Les cafés gonflés de fumée
Crient tout l'amour de leurs tziganes
De tous leurs siphons enrhumés
De leurz garçons vêtus d'un pagne
Vers toi toi que j'ai tant aimée
Moi qui sais des lais pour les reines
Les complaintes de mes années
Des hymnes d'esclave aux murènes
La romance du mal aimé
Et des chansons pour les sirènesGuillaume Apollinaire (1880 - 1918)